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  • Un podium en Aveyron pour Jean-Pierre Silvestre

    JPS.jpgJean-Pierre Silvestre est chez lui sur le causse aveyronnais.

    L'entraînement semble payer pour celui qui court à la lueur des réverbères chalabrois, présent tout dernièrement à Séverac-le-Château, où était donné le départ de la 7e édition du cross du Plô de Montbanast. Ce rendez-vous qui s'apparente plus à un trail courte distance qu'à un cross, proposait un circuit de 10,5 km, tracé dans un cadre nature. Important dénivelé, avec point culminant à 982 mètres, partie technique en descente monotrace, sous-bois et pistes, tous les ingrédients dont raffole notre fondeur multi distances étaient au menu. Au coude à coude au milieu de 95 concurrents, sous les encouragements des Séveragais et amis Alain et Dany Rosières, Jean-Pierre Silvestre boucle la distance en 1 h 06' 47'', et s'adjuge au final la 1ère place en catégorie V3 (plus de 60 ans).

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    Dans la foulée, notre trailer enfilait un nouveau débardeur du côté de l'Ariège, où se disputait la 3e Corrida de Tarascon (8 km). Il était cette fois accompagné par un duo féminin qui montera lui aussi sur le podium. Adeline Cros termine à la 1ère place en V2, tandis que Malaury Cros l'emporte dans la catégorie Espoir. Excellente façon pour les coureurs de fond du Chalabrais de conclure une nouvelle année sportive très intense. Félicitations et rendez-vous en 2015, du côté de Gruissan.

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  • Paris-Honfleur à vélo : Quatre Chalabrois l'ont fait

    Le valeureux quatuor a dû surmonter bien des épreuves pour atteindre Honfleur à la lumière des réverbères... Tous crevés, mais heureux. Le texte ci-dessous relate un périple vécu de l'intérieur, et que nous devons à Marc Pont, embarqué au coeur du peloton.

    Paris-Honfleur 2013.jpgArrivée aux greniers à sel de Honfleur. De gauche à droite : Marc Pont, Michel Raynaud, Michel Merle le chauffeur, Christian Laffont, Jean-Pierre Silvestre.

    6 h du mat, vélos étincelants, avec Michou, notre ami chauffeur, nous quittons – Michel Raynaud. Jean-Pierre Silvestre. Christian Laffont et Marc Pont - le QG de Montfort l’Amaury dans les Yvelines pour un départ groupir à Levallois Perret à une encablure de la capitale. Fringants et pimpants nous donnons nos premiers coups de pédales et, malgré un crachin persistant, sommes loin d’imaginer ce qui nous attend dans les 216 km à venir.

    Pluie et klaxons      Sortie laborieuse d’une banlieue parisienne pleine de feux tricolores, de carrefours giratoires, de passages à niveau et des klaxons de nos Franciliens toujours pressés pour aller ne rien faire en ce samedi 14 septembre. Nous laissons, enfin, l’agglomération sous un plafond à 100 m alternant le gris et le noir, il pleut des cordes et en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, sommes trempés comme des canards. Qu’à cela ne tienne, à l’abri tout relatif d’un vent d’ouest pleine bille qui ne nous quittera plus et dans les roues encore nombreuses, nous rallions Thoiry, premier ravito au 50e. Jean-Pierre a déjà crevé deux fois !

    Concours de crevaisons     Café, chocolat, far breton et Michou qui brille par son absence, on repart, mouillés jusqu’aux os, direction Glisolles, à 72 bornes. Et les vrais enquiquinements commencent. Marc décroche le pompon avec cinq perçages à son actif. Fil rouge de l’édition, avec des crevés tout au long de la trajectoire. Il n’y a plus une seule chambre à air dans tout le Calvados. Jean-Pierre, toujours la main dessus avec un courage et une dextérité hors du commun, rustinant à outrance, nous sauve d’une inévitable voiture-balai, pleine à craquer. Nous rallions Glisolles tant bien que mal pour un taboulé-poulet enfilé à la barbare. La route toujours vallonnée est dégagée. Sur 2900 inscriptions, nous ne sommes plus que 2200, entre les dégonflés du petit matin, les abandons et les « sans chambre à air » déconfits au bord de la route. Fort heureusement, l’ambiance est au beau fixe. Frigorifiés, nous reprenons nos montures pour en découdre et surtout faire du vélo ! Autant nous tourner en dérision et se marrer de nos déboires, pas de jérémiade, ni de lamentation, la route est encore longue, plus que 122 km ! Petit à petit nous retrouvons nos jambes de 20 ans (!) et assurons le tempo dans les groupes que nous reprenons, la cadence est vive. Christian, au relais, bis-repetita, crève, coupant notre élan, et nous revoilà dans le cambouis, Jean-Pierre aux manettes. Dommage, Laffont était devant.

    Trois heures de retard     Raynaud enchaîne, Silvestre, rageur, nous mène un train d’enfer et, de concert, Pont en remet quelques couches. Sommes tous dans le coup, sans illusion pour rattraper nos trois heures de retard cumulé passées à réparer et même mendier chambre à air et pneu éclaté, habillés d’eau de pluie et, pas de celle de la Manche. On roule comme des métronomes et, nez dans le guidon, Marc expédie le gruppetto Kerkorbien dans la campagne normande, hors circuit et hop…. quinze bornes supplémentaires. Marche arrière gratuite mais, comme chacun le sait, « Quand on aime, l’on ne compte pas ». Sourires aux lèvres nous arrivons à Appeville, dernier ravito où l’on s’empiffre des restes et sirotons quelques timbales de menthe à l’eau. Faut pas traîner, bicyclettes, vannes à deux balles, provocs et rigolades, la dernière étape de quarante kms sera avalée sans sourciller et, miracle, sans crevaison ! On a voulu voir Honfleur, l’on ne verra pas Honfleur, sinon à la lueur des lampadaires. Et la mer ? C’est où la mer ? En revanche, les greniers à sel, Michou en tête, nous ferons fête et nous, la fête aux casse-croûtes. Nos compteurs indiquent 236 km. Quadriceps endoloris certes, mais quel plaisir d’en finir !

    21 h, retour à Montfort, notre pilote expérimenté qui a trouvé le temps long, nous ramène sans encombre. Vivement dimanche, on refera la course devant un cassoulet de derrière les fagots. En matière de déconne, l’on atteindra les sommets sinon le pire. Minuit, collation, tout le monde au plume. 2014 : 30e édition. Sous le soleil exactement !

  • Ils ont couru le Raid salé

    Adeline raid salé.jpgAdeline Cros sans pression sur la ligne de départ (Photos Malaury Cros).

    Après la Ronde des Sapins, courue dans les bois profonds du Pays-de-Sault, un trio de coureurs rechaussait tout dernièrement les baskets, en direction de la vallée de la Salz. Le point de chute précis était la place de Rennes-Les-Bains, où la commune et l'association Salicorne, proposaient une course nature dans les environs de la station-thermale.

    Sur un parcours très technique portant la marque de fabrique « Ray Hulse », 102 candidats à l'effort entreprendront un « Raid salé », périple de 13, 470 km de long, accusant 480 m de dénivelé positif.

    raid salé,adeline cros,jean-pierre silvestre,antoine biardUn nouveau podium pour Antoine Biard.

    Partis sur les traces des contrebandiers, ils arriveront sur les hauteurs de Sougraigne avant de franchir par deux fois la rivière Salz. Au final, le chrono sur la place des Deux-Rennes enregistrera une nouvelle victoire pour le Limouxin de l'ACL, Marcellin Giro (1 h 02'). Pas très loin derrière, Antoine Biard prendra la 14° place au scratch (1e espoir) en 1 h 14', suivi de Adeline Cros (64° et 2e féminine en 1 h 32'), tandis que le vétéran Jean-Pierre Silvestre se classe 68° en 1 h 35'. Forts de deux podiums, les fondeurs du pays chalabrais vont préparer le prochain rendez-vous, le samedi 21 septembre à Limoux (17 h), où sera courue la XIXe édition du Challenge PaCouLix.

    Adeline arrivée.jpgA l'heure du sprint final.

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  • Les Foulées du Kercorb se réveillent à Moussan

    Trio.jpgTitou Cnocquart, Jean-Pierre Silvestre et Thierry Noy ont pris plaisir à souffrir dans la garrigue moussanaise.

    Après une expérience concluante tentée en octobre dernier sur les berges du lac de Montbel, un trio de coureurs à pied reprenait la route dimanche 9 décembre, en direction de Moussan. L’arrière-pays narbonnais servait ce jour-là de cadre à la 5e édition du Trail du Boër, une course nature de 23 km à travers les vignes et la garrigue moussanaises. Calés sous la banderole de départ en compagnie de 222 concurrents, Thierry Cnocquart, Thierry Noy et Jean-Pierre Silvestre ont confirmé l’intérêt grandissant qu’ils portent à ce genre d’effort.

    foulées du kercorb,titou cnocquart,jean-pierre silvestre,thierry noyTitou Cnocquart est dans l'allure et passe sans encombre les éboulis de Taillevant, l'ancienne demeure du Boër.

     Libérés par le starter à 9h précises, les représentants du Kercorb s’accommoderont d’un froid vif avant d’adopter une allure à même de les ramener dans les meilleures conditions, jusqu’à la ligne d’arrivée. Après avoir doublé la chapelle préromane de Saint Laurent, et traversé les éboulis de Taillevant, ancien ermitage d’un personnage mythique ayant donné son nom à l’épreuve (1859-1935), le trio de fondeurs apercevra enfin le clocher de Notre-Dame dressé non loin de l’arrivée.

    foulées du kercorb,titou cnocquart,jean-pierre silvestre,thierry noyJean-Pierre Silvestre, Vétéran 3 (plus de 60 ans), a fait parler son expérience de coureur au long cours.

     Au final, les représentants des Foulées du Kercorb (club toujours en sommeil à ce jour), se sont parfaitement comportés, sur des pentes certes courtes, mais particulièrement raides. Ainsi Thierry Cnocquart se classe 93e en 2h 22’ 32’’, suivi de Jean-Pierre Silvestre 155e en 2h 35’ 26’’, et de Thierry Noy 164e en 2h 39’ 15’’.

    foulées du kercorb,titou cnocquart,jean-pierre silvestre,thierry noyThierry Noy revient en forme, après une série de blessures l'ayant longtemps privé de compétition.

     Après la trêve du Nouvel An, et une séance de remise en forme avec les Badalucs, nos trailers ont rendez-vous les 16 et 17 février à Gruissan, pour la 9e édition du Gruissan Phoëbus Trail (25 km).

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